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conduite à tenir dans un dojo

Pour s'asseoir dans le dojo, il existe deux postures à adopter. La première est la position en seiza (agenouillée). La seconde est la position en anza (assise avec les jambes croisées). Il est de mise de prendre l'une de ces positions lors d'explications, de démonstrations ou de période de repos. Il faut absolument éviter de se coucher sur le sol ou de s'asseoir avec les jambes allongées, car ces postures, en plus d'avoir l'air négligées, peuvent être source d'accident. Il faut également éviter d'adopter une posture négligée ou nonchalante : un karatéka doit toujours être alerte et savoir bien se tenir à l'intérieur du dojo. La tenue vestimentaire ne doit jamais être négligée. Il est donc important de rajuster son karaté-gi de temps à autre au cours de l'entraînement et il est impératif de le faire avant chaque salut. Le nœud de ceinture doit être fait correctement. L'écusson du club doit être cousu sur le côté gauche du karaté-gi. Pour des raisons de tradition et d'hygiène, il est interdit de marcher sur l'aire d'entraînement avec des chaussures. Le port de zooris au dojo, en-dehors de l'aire d'entraînement, est recommandé.

 Le mot "Bushido" se traduit en "Voie du guerrier". C'est un code d'honneur et de morale traditionnel qui régit l'ensemble des arts martiaux, quelle que soit leur origine.

   Le devoir de tout pratiquant, qu'il soit élève, dirigeant ou même enseignant, est de s'imprégner de ces principes afin d'être un exemple vivant et de transmettre l'intérêt moral des arts martiaux, ainsi que les règles de "bonne conduite" qu'ils visent à apporter. Le pratiquant devra être un ambassadeur de la discipline et de l'esprit auquel il se réfère.
 

L'enseignement du karaté traditionnel vise à  former le caractère de l'athlète et promeut le respect de l'adversaire. Détermination, sincérité, effort, étiquette et contrôle de soi sont les règles du dojo. Bref, un véritable karatéka doit s'efforcer d'atteindre la perfection autant sur le plan philosophique que sur celui de la performance physique.

   Comme la surface polie du miroir qui réfléchit tout ce qui se trouve devant lui et de même qu'une vallée tranquille qui répercute même les faibles sons, l'élève du karaté doit évacuer de son esprit toute forme d'égocentrisme et de méchanceté afin de se concentrer pour réagir de la bonne façon à tout ce qu'il peut rencontrer sur son chemin.
 

 Gichin Funakoshi 

Vous oublierez très vite ce que vous avez appris oralement mais vous vous rappellerez pour le restant de vos jours ce que vous aurez appris avec votre corps.

Gichin Funakoshi. 

 Les 9 vertus :

      L'Honneur : Meiyo :

   C’est la qualité essentielle. Nul ne peut se prétendre Budoka (guerrier au sens noble du terme) s'il n'a pas une conduite honorable. Du sens de l'honneur découlent toutes les autre vertus. il exige le respect du code moral et la poursuite d'un idéal, de manière à toujours avoir un comportement digne et respectable. il conditionne notre attitude et manière d'être vis à vis des autres.

      La Fidélité : Chutes :

   Il n'y a pas d'honneur sans fidélité et loyauté à l'égard de certain idéaux et de ceux qui les partagent. La fidélité symbolise la nécessité incontournable de tenir ses promesses et remplir ses engagements. La fidélité nécessite la sincérité dans les paroles et dans les actes.

      La Sincérité : Seijitsu ou Makoto :


La fidélité nécessite la sincérité dans la parole et les actes. Le mensonge et l'équivoque engendrent la suspicion qui est la source de toutes les désunions.

   En karaté-do, le salut est l'expression de cette sincérité, c'est le signe de celui qui ne déguise ni ses sentiments, ni ses pensées, de celui qui sait être authentique.

      Le Courage : Yuuki ou Yuukan :

   La force d'âme qui fait braver le danger et la souffrance s'appelle le courage. Ce courage qui nous pousse à faire respecter, en toutes circonstances, ce qui nous parait juste, et qui nous permet, malgré nos peurs et nos craintes, d'affronter les épreuves. La bravoure, l'ardeur et surtout la volonté sont les supports du courage de ce courage.

      La Bonté et la Bienveillance : Shinsetsu :

   La bonté et la bienveillance sont des marques de courage  Elles nous poussent à l'entraide, à être attentif à notre prochain et à notre environnement, à être respectueux de la vie.

      La Modéstie et l'Humilité : Ken :

   La bonté et la bienveillance ne peuvent s'exprimer sincèrement sans modération dans l'appréciation de soi-même. Savoir être humble, exempt d'orgueil et de vanité, sans faux-semblant est le seul garant de la modestie.

      La Droiture : Tadashi ou Se :

   C'est suivre la ligne du devoir et ne jamais s'en écarter. Loyauté, honnêteté et sincérité sont les piliers de cette droiture. Elles nous permettent de prendre sans aucune faiblesse une décision juste et raisonnable. La droiture engendre le respect à 1'égard des autres et de la part des autres. La politesse et l'expression de ce respect dû à autrui.

      Le Respect : Soon Cho :

   La droiture engendre le respect à l'égard des autres et de la part des autres. La politesse est l'expression de ce respect dû à autrui quelles que soient ces qualités, ses faiblesses ou sa position sociale. Savoir traiter les personnes et les choses avec déférence et respecter le sacré et le premier devoir d'un Budoka car cela permet d'éviter de nombreuses querelles et conflits.


      Le Contrôle de soi : Seigyo :

   Cela doit être la qualité essentielle de toute ceinture noire. Il représente la possibilité de maîtriser nos sentiments, nos pulsions et de contrôler notre instinct. C'est l'un des principaux objectifs de la pratique du karaté-do, car il conditionne notre efficacité.

  

Le code de l'honneur de la morale traditionnelle dans le karaté-do est basé sur l'acquisition de la maîtrise.

Le dojo est l'endroit où un art martial est enseigné et appris, exercé et étudié. Le processus d'apprentissage serait extrêmement lent et défaillant si l'exercice du karaté était limité au dojo: le karaté exige temps et disponibilité, ainsi qu'un entraînement personnel sérieux et continu; au-delà d'un simple exercice combinant le physique et le mental, c'est un mode de vie, par conséquent le karaté vous suivra hors du dojo, bien que sa présence ne soit pas toujours manifeste. Mais le dojo reste l'endroit le plus indiqué pour s'entraîner, sous le regard vigilant du senseï ou du sempaï. La conduite de tous les pratiquants aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du dojo est contrôlée par un code d'honneur, le Dojo Kun, et par 20 préceptes du karaté, le Niju Kun , tous deux écrits par le Maître Fondateur Gichin Funakoshi. Dojo signifie le lieu où l'on recherche la voie, c' est aussi l'endroit où le professeur (Senseï) partage sa connaissance avec ses élèves. Dans le Dojo, il faut laisser son "Moi" à la porte. C'est l'endroit où l'on doit apprendre à tuer son "Ego". Une caractéristique de l'entraînement dans un dojo de karaté au Japon, qui n'est pas souvent rencontré en Occident, est la pratique de récitation du "kung" ou du code d'éthique à la fin de l'entraînement. G.W. Nicol, dans son livre "Moving Zen : Karate as a Way to Gentleness" fait référence à cette pratique et à sa place dans le karaté do japonais :

 La forme du peut varier d'un style à un autre style, d'un dojo à un autre , mais en général les sentiments et les idées de base concordent dans le plus grand respect. Le kung utilisé dans les dojos de Sensei Higaonna (Goju-ryu) et Sensei Kanazawa (Shotokan) à Tokyo, où les cinq préceptes étaient identiques mais pas présentés dans le même ordre; c'est aussi le dojo kun utilisé par la Japan Karate Association.

   En pratique normale, le Dojo Kun est psalmodié après une courte période de méditation (mokuso) à la fin du cours. La procédure normale est que l'élève le plus gradé récite une ligne et que le reste de la classe la répète jusqu'à la fin de la séquence. 

   Dans ces cinq préceptes, nous avons l'essence d'un enseignement qui permet au karaté d'être vu comme quelque chose de plus qu'une méthode de chahut aléatoire ou un sport de compétition moderne. Ceci est la moralité qui est nécessaire pour l'entraînement physique. Ignorer les convictions et les idées englobées dans le dojo kun aura à la longue un effet négatif, à la fois sur le pratiquant et sur l'évolution du karaté en général.   C'est simplement pour préserver ce chemin que le pratiquant s’exerce. Cette pensée fait de lui ce que beaucoup appellent au Japon un Budoka. C'est sur sa position par rapport à cette maxime que l'on jugera avant tout sa valeur. La technique n'est qu’un moyen pour suivre cette voie, d'où la dénomination de karaté Do.   Appliquer une telle conduite demande une force intérieure très grande. Un corps fort donnera le mental fort nécessaire pour arriver à cet exploit. Cependant, il ne faudra pas oublier que l'on ne fait tout cela que pour retrouver un certain équilibre, une façon d'être dans la vie.   De nombreux sports de combat se veulent efficaces et le sont certainement en situations réelles ; elles en font même parfois la clef de leur école. La clef du Shotokan, comme l'appelaient les élèves de Gichin Funakoshi est le développement de l'individu. Qu'il y ait efficacité ou non reste une chose secondaire mais conseillée et cela toujours pour l'épanouissement du caractère. Si une victoire en compétition ou une efficacité en self-défense font la fierté d'un pratiquant, ce n'est pas uniquement dans ce domaine là qu'il sera jugé. La forme est vide dit l'adage Zen...Il est intéressant de détailler chaque précepte :

1. Travaille pour perfectionner ton caractère

   Il est instructif de noter que l'idéal ne donne pas la priorité à la force, la vitesse, le niveau technique ou l'aptitude au combat mais au perfectionnement du caractère de l'élève. C'est ce sur quoi insistait Maître Gichin Funakoshi dans ses écrits; il raconte une histoire dans laquelle il avait agit en tant que médiateur entre deux villages opposés. En gardant sa tête et en agissant de manière contrôlée et rationnelle, Funakoshi proposa un compromis acceptable par les deux parties et la violence avait ainsi pu être évitée. Il considéra ceci comme une preuve que l'entraînement de karaté avait amélioré son caractère et l'avait rendu capable de trouver une solution pacifique.

2. Ait de la fidélité en cherchant la vraie voie

   L'effort ici est que la "voie" doit être "vraie", c'est à dire ne pas être une méthode de propre complaisance ou de faiblesse. Il y a de nombreux enseignants qui réclament de hauts grades, niveaux ... ceci sans aucune justification, pour des raisons commerciales ou pour flatter leur ego. Dans le nord-est de l'Angleterre, il y a un garçon de 16 ans qui revendique un 3ème dan en karaté Shotokan et un titre de champion du monde.   Quand on parlais à ce pauvre garçon qui se berce d'illusions, il semblait évident qu'il avait presque commencé à croire à ses propres mensonges, il était plus facile de créer une illusion que de s'entraîner durement et un jour de réaliser ses rêves s'il avait eu le niveau et la détermination. En résumé, ceux qui n'ont pas de fidélité en cherchant la vraie voie deviennent les victimes de leurs illusions.

3. Cultive un esprit d'effort et de persévérance

Traditionnellement un art martial n'a jamais été enseigné ou pratiqué simplement comme une forme d'amusement ou comme un divertissement, ainsi la patience est nécessaire si l'étudiant veut éventuellement apprendre tous les aspects de l'art correctement. Les répétitions incessantes, en apparence, des techniques de base, n'est pas un blocage à l'apprentissage, comme certains penseurs semblent le croire, mais il est aussi vrai qu'un tel entraînement n'est pas toujours très amusant. Un manque de persévérance signifie simplement que tout progrès s'arrêtera. Comme le maître de lame Buanzo disait à son étudiant Yagyu Mataro, "un homme pressé comme vous l'êtes, pour avoir des résultats il est rare qu'il apprenne vite".

4. Agit toujours avec bonnes manières

   Dans un sens ce précepte répète et insiste sur le premier précepte. En agissant avec de bonnes manières nous n'envenimerons pas une mauvaise situation et pourrons en fait éviter une violence non nécessaire. Cependant, ceci ne doit pas être interprété comme de la faiblesse. Gichin Funakoshi se rapporte à un incident dans laquelle il avait involontairement donné un coup de pied à un évadé condamné qui avait fini sa course dans la fosse d'aisance communale. En aidant la police locale à arrêter l'homme, il nous dit "Je sentais un profond sentiment de pitié pour lui, jusqu'à ce que les officiers me disent que s'était un évadé condamné avec un long passé criminel, et qu'il avait été condamné pour vol,  et enlèvement. Alors mon sentiment de pitié s'évanouit".   Manifestement, agir avec de bonnes manières peut être un processus réciproque, et ici nous voyons l'influence des enseignements de Confucius dans le développement  des arts martiaux qui écrivait : "Vous rendez un préjudice avec netteté, mais vous rendez un bon mouvement avec un bon mouvement".

5. Retenir tout comportement violent et incontrôlé

   Ceci semble être le dernier paradoxe du karaté, mais ici nous avons l'essence de la moralité des arts martiaux. La force doit être employé à des fin moralement correctes, comme la self-défense ou la protection d'un innocent. Dans ce sens, les actions des moines de Shaolin en développant des méthodes de combat pour protéger leur temple ou lutter contre les bandits étaient moralement acceptables. Dans la même idée, vous protégez contre un bandit qui a instauré la violence n'est pas un acte répréhensible. Mas Oyama, le grand maître de karaté Kyokushinkai nous raconte un incident dans sa vie au cours duquel il avait été obligé de tuer pour se protéger : "Mais le préjudice que j'avais causé me poussa presque à abandonner le karaté à jamais. J'avais été attaqué par un bandit portant un couteau et je le frappais avec un ryuken (dragon head fist) sur la lèvre supérieure. Il mourut, laissant derrière lui une femme et un enfant. Je n'étais coupable de rien de criminel puisque je m'étais simplement défendu, mais j'étais profondément affligé que le karaté, que je n'avais jamais voulu utiliser sur quelqu'un à tort, avait amené la mort. J'avais des cauchemars de remords devant le destin de la famille de l'homme décédé. Finalement, je suis allé dans une ferme du district de Kanto où je travaillais avec cinq fois plus de force et d'enthousiasme qu'un ouvrier normal pour gagner de l'argent pour aider la veuve et son enfant."

   Le dojo kun montre le chemin vers le but ultime de l'entraînement, qui est la maîtrise de soi. Finalement, la technique n'a que peu d'importance, c'est l'esprit individuel qui doit être éduqué et discipliné. En suivant sérieusement les techniques inhérentes à ces apparemment simples principes,  l'étudiant peut commencer à faire des progrès vers la Voie des arts martiaux. 

"Ce n'est pas le but qui est important, c'est le chemin..."

"Peu importe la vitesse à laquelle tu avances, si tu ne t'arrêtes jamais..."

   "Karate ni sente nashi" a-t-on pris le soin de graver sur le tombeau de Gichin Funakoshi. "En Karaté, pas de première attaque" était en effet la phrase que le fondateur du Karaté moderne avait choisie pour définir le karateka. Le fait que tous les kata commencent par un blocage à la même signification.

   "De nombreux sports de combats se veulent efficaces et le sont certainement en situations réelles ; ils en font même parfois la clef de leur école. La clef du Shotokan est le développement de l'individu. Qu'il y ait efficacité ou non reste une chose secondaire mais conseillée et cela toujours pour l'apanouissement du caractère. Si l'exécution de certaines techniques peut sembler compliquée, trop dure ou illogique, cela signifie que l'on ne voit dans le Karaté qu'un art de bagarre et que l'on n'a pas choisi l'école la plus appropriée pour cela, puisqu'en Shotokan, c'est la personnalité que la techniques se veut de développer. Si une victoire en compétition ou une efficacité en self-défense faisaient la fierté d'un pratiquant, ce serait la même chose. "La forme est vide" dit l'adage zen..."

   "Le karaté commence et s'achêve dans la courtoisie." - Funakoshi Sensei

   "La but réel du Karaté n'est pas la victoire, mais le perfectionnement du caractère." - Funakoshi sensei

   "Le Karateka possède l'esprit de glace dans un corps de feu." - Kase Sensei

"Recherche l'ancien pour comprendre le nouveau,
L'ancien, le nouveau est une question de temps.
Dans toute chose, l'homme doit avoir l'esprit clair."
Poème de Funakoshi Sensei

"Etre dur comme le fer et souple comme la nouille".

   Maitre HONG SAC KIM définit l'homme comme un arbre : avec des feuilles, des branches, un tronc, des racines, il definit 90 % des styles martiaux ou des boxes comme le travail des feuilles (nombreuses mais instables). Mais avec le temps que reste-t-il d'un viel arbre ? Son tronc et ses racines, l'important est donc de travailler les choses qui ont le plus de chance de rester et pas seulement que ce qui paraît joli.
 
  

Gichin Funakoshi

Les 20 préceptes laissés par Maître Gichin Funakoshi

C'est pour guider les élèves vers une meilleure perception spirituelle des arts martiaux que Maître Gichin Funakoshi a élaboré le Nijukun, les 20 préceptes du Karatedo

1- Karatedo wa rei ni hajimari, rei ni owaru koto wo wasuru na.

N'oublie pas que le karaté commence dans le respect et finit dans le respect.

2- Karate ni sente nashi

Pas de première attaque en karaté.

3- Karate wa gi no tasuke

Le karaté est l'instrument de la justice.

4- Mazu jiko wo shire, shikashite ta wo shire

Connais-toi d'abord toi-même, puis connais les autres.

5- Gijutsu yori shinjutsu

L'esprit plus que la technique.

6- Kojoro wa hannata ni koto wo yosu

Libère et garde détaché ton esprit.

7- Wazawai wa ketei ni sho zu

La malchance provient de la négligence.

8- Dojo nomi no karate to omou na

Ne pense pas que le karaté est seulement au dojo.

9- Karate no jugyo wa issho de aru

L'entraînement en karaté dure la vie entière.

10- Arayuru mono wo karate kaseyo, soko ni myo-mi ari

Pense toutes choses de la vie au travers du karaté, là est la subtilité cachée.

11- Karate wa yu nogotoshi taezu netsudo wo ataezareba moto no mizu ni kaeru

Le karaté est comme l’eau bouillante, qui redevient froide si vous ne lui apportez pas continuellement de la chaleur.

12- Katsu kangae wa motsu na, makenu kangae wa hitsuyo

Ne pense pas à gagner, pense à ne surtout pas perdre.

13- Teki ni yotte tenka seyo

Change en fonction de ton adversaire.

14- Ikusa wa kyo-jutsu no soju ikan ni ari

Dans le combat, la stratégie réside à distinguer les ouvertures des points invulnérables.

15- Hito no teashi wo ken to omoe

Pense aux bras et aux jambes humains comme à des sabres.

16- Danshi mon wo izureba, hyakuman no teki ari

Passé votre foyer, 1 million d'ennemis attendent.

17- Kamae wa shoshinsha ni ato wa shizentai

Le novice s'astreint à la posture de garde formelle, la posture naturelle viendra plus tard.

18- Kata wa tadashiku, jissen wa betsumono

Le kata doit être exécuté strictement, en combat c'est une autre chose.

19- Chikara no kyojaku, tai no shinshuku, waza no kankyu wo wasureru na

N'oublie pas de moduler la puissance de la force, l'élasticité du corps et la vitesse relative des techniques.

20- Tsune ni shinen kufu seyo.

Penses-y tout le temps et suis ces préceptes au quotidien.

 

Date de dernière mise à jour : samedi, 21 septembre 2019